Coffret Ballet de l’Opéra de Paris

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UGS : ND Catégorie :

[ 3 DVD – 3 BLU-RAY ]

Trois grandes pièces dansées par le Ballet de l’Opéra de Paris: Orphée et Eurydice (Pina Bausch), Rain (Anne Teresa De Keersmaeker) et l’Hommage à Jerome Robbins. Réunies dans un superbe Coffret Collector.

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Description

A propos

Coffret Ballet de l’Opéra de Paris

Le Ballet de l’Opéra de Paris, connu pour son attachement historique au ballet classique et reconnu pour ses interprétations inimitables du grand répertoire, a su défendre d’années en années sa place parmi les compagnies les plus polyvalentes au monde, et prouver qu’il était parfaitement capable de s’adapter aux exigences et subtilités du répertoire contemporain. Hommage à la remarquable technique et au style si particulier de ses danseurs, ce coffret collector revient sur trois évènements majeurs de ces dernières années : Orphée et Eurydice de Pina Bausch, Rain d’Anne Teresa de Keersmaeker, et un “Hommage à Jerome Robbins”, dix ans après sa disparition. Ces trois programmes étaient donnés au Palais Garnier, temple de la danse classique : une façon d’assurer la continuité entre les chefs d’œuvres d’hier et les chefs d’œuvres d’aujourd’hui.

ORPHÉE ET EURYDICE

Chef d’œuvre de Pina Bausch, Orphée et Eurydice est le symbole absolu du génie de la chorégraphe allemande décédée en juin 2009. Un film-événement enregistré en février 2008 à l’Opéra de Paris. Gluck a voulu dès sa création que son œuvre soit accompagnée d’une chorégraphie. La force dramatique du compositeur a inspiré Pina Bausch qui transforme l’œuvre en un opéra-dansé (tanzoper). Sa chorégraphie prend à bras-le-corps cette dimension pour exprimer la souffrance d’Orphée, la souffrance que l’homme doit surmonter en affrontant ses désirs inassouvis. Les personnages principaux – Orphée, Eurydice et Amour – sont des voix. Mais ce sont aussi des corps qui dansent. Ainsi l’a voulu Pina Bausch : des personnages dédoublés, comme déchirés entre leur ‘moi chantant’ et leur ‘moi dansant’. La vision du mythe de Pina Bausch ne contredit pas Gluck ; elle la prolonge : elle est plus sombre. Si la danse, fluide, dévoile des corps qui aiment, elle suggère surtout leur vulnérabilité. Le chant implore Zeus et l’émeut. Mais la danse, elle, pieds nus reliés au sol, rappelle la condition humaine. Elle dit la mort inéluctable.

RAIN

Elaboré sur une partition majeure de Steve Reich, Music for Eighteen Musicians (1976), Rain incarne l’aboutissement d’une danse qui puise dans les principes mathématiques de la composition musicale les ressorts de sa propre polyphonie, une polyphonie des corps et du groupe, qui se matérialise aussi sur le sol de la scène, où se découpent, tel un mikado coloré, les trajectoires infinies des danseurs. Ici, musique et danse s’épousent jusqu’au souffle qui les épuise et trouvent dans l’écoute de leurs arcanes intérieurs les motifs d’une œuvre jubilatoire et profonde où riment liberté et contrainte, rigueur et foisonnement, unité et démultiplication. Rain partage également des liens génétiques avec d’autres œuvres du répertoire de Rosas, la chorégraphe aimant tisser entre elles les fils discrets d’un dialogue ininterrompu. Ainsi, Rain forme un diptyque avec Drumming (1998), autre œuvre de longue haleine sur une partition de Steve Reich, élaborée sur des procédés à la fois symétriques et opposés, l’une toute en spirales, l’autre plus anguleuse. De même, par son travail sur la respiration porté par les flux et reflux de la musique, Rain fait écho à certains matériaux littéraires utilisés dans In Real Time (2000), œuvre théâtrale inspirée du roman Rain de Kirsty Gunn, qui décrit la tentative de sauvetage par une jeune femme de son petit frère noyé. Cette pièce permet ainsi un accès privilégié aux logiques qui sont à l’œuvre dans les processus de création d’Anne Teresa De Keersmaeker. On songe à une « danse de la pluie », à la fois fête diluvienne du mouvement vital et quête intemporelle, incantatoire du nombre d’or et de ses proportions parfaites.

HOMMAGE À JEROME ROBBINS

Dix ans après sa disparition, le Ballet de l’Opéra rendait hommage à Jerome Robbins qui se plaisait à considérer l’Opéra de Paris comme sa seconde famille après le New York City Ballet. Les trois pièces présentées dans cette soirée de spectacle révèlent tout à la fois la diversité de son répertoire et de ses sources d’inspiration, son amour de la musique et son ouverture à l’ensemble des arts de la scène. Jerome Robbins sut donner une énergie nouvelle à la danse académique, l’ouvrant aux rythmes urbains du XXe siècle, la rendant à sa fonction de divertissement moderne et lui insufflant les questionnements du théâtre contemporain. En Sol, chorégraphié sur le Concerto en sol de Maurice Ravel, ne suit aucune narration ou effet dramatique particulier. Faisant écho aux sollicitations jazz de la musique et s’amusant à copier le style Broadway, cette pièce pour deux solistes et un ensemble se veut joyeuse et légère. Elle fut l’occasion pour Jerome Robbins de dévoiler ce sens de la décontraction et de la fluidité propres à son style. In The Night et The Concert sont deux hommages à Frédéric Chopin conçus dans des registres différents. Désireux de délivrer le compositeur des lieux communs dont sa musique a souvent fait l’objet, Jerome Robbins s’est emparé des Nocturnes pour composer In The Night, long et poétique pas de deux construit comme une métaphore de l’amour dans ses différents états. The Concert s’inscrit dans la veine des rares ballets comiques de l’histoire de la danse. S’appuyant sur les images fantaisistes que lui inspiraient certains titres des partitions de Chopin, Jerome Robbins mit en scène un récital de piano qui fut l’occasion pour lui de se faire l’avocat humoristique de la vulnérabilité humaine. Qu’il ait contribué, à la même époque, au renouvellement de la comédie musicale en donnant un tour tragique à son West Side Story, ne fait que souligner son insatiable soif d’invention et son immense talent à marier librement les genres et les styles. Enfin, Benjamin Millepied, – qui fit ses débuts auprès de Jerome Robbins à New York –, lui dédie Triade, sa seconde création pour le Ballet de l’Opéra de Paris. «La danse est faite de rapports humains», disait le chorégraphe. C’est à ce credo que Benjamin Millepied a voulu répondre, travaillant – en digne héritier de son maître – dans un dialogue fructueux avec le compositeur Nico Muhly.

Distribution

Coffret Ballet de l’Opéra de Paris [DVD & Blu-ray]

ORPHÉE ET EURYDICE
Musique : Christoph Willibald Gluck (1714-1787)

Chorégraphie et mise en scène : Pina Bausch

Décors, costumes et lumières : Rolf Borzik

Orpheus Yann Bridard (danseur) • Maria Riccarda Wesseling (mezzo-soprano)
Eurydike Marie-Agnès Gillot (danseuse) • Julia Kleiter (soprano)
Amor Miteki Kudo (danseuse) • Sunhae Im (soprano)

Balthasar-Neumann Chor & Ensemble
Direction musicale : Thomas Hengelbrock

Réalisation : Vincent Bataillon

RAIN
Musique : Steve Reich (1936*) | Music for Eighteen Musicians

Chorégraphie : Anne Teresa de Keersmaeker

Décors et lumières : Jan Versweyveld
Costumes : Dries Van Noten

Avec Valentine Colasante • Muriel Zusperreguy
Christelle Granier • Sae Eun Park
Léonore Baulac • Amélie Lamoureux
Laura Bachmann • Vincent Chaillet
Nicolas Paul • Daniel Stokes

Ensemble Ictus
Synergy Vocals
Direction musicale : Georges-Elie Octors

Réalisation : Louise Narboni

HOMMAGE À JEROME ROBBINS

En Sol
Musique 
Maurice Ravel
Chorégraphie Jerome Robbins
Avec Marie-Agnès Gillot danseuse étoile
Florian Magnenet

Triade – Première mondiale
Musique : Nico Muhly (commande de l’Opéra national de Paris)
Chorégraphie et costumes Benjamin Millepied
Avec Marie-Agnès Gillot danseuse étoile
Laëtitia Pujol danseuse étoile
Audric Bezard
Marc Moreau

In the Night
Musique Frédéric Chopin
Chorégraphie
 Jerome Robbins
Avec Clairemarie Osta danseuse étoile
Benjamin Pech danseur étoile
Agnès Letestu danseuse étoile
Stéphane Bullion premier danseur
Delphine Moussin danseuse étoile
Nicolas Le Riche danseur étoile

The Concert
Musique Frédéric Chopin
Chorégraphie Jerome Robbins
Avec Dorothée Gilbert danseuse étoile
Stéphane Phavorin premier danseur
Alessio Carbone premier danseur
Emmanuel Thibault premier danseur

Orchestre de l’Opéra national de Paris
Direction musicale Koen Kessels

Réalisation : Vincent Bataillon

Galerie photo



Presse

« Cadeau idéal pour les fêtes de Noël ! » – Classiquenews.com

« Un coffret exceptionnel […] qui montre plusieurs aspects contrastés de la création au XXe siècle et au tournant du XXIe. » – Gérard Mannoni

Informations techniques

Enregistrement HD : Palais Garnier (Opéra de Paris) | 2008 (Orphée et Eurydice | Hommage à Jerome Robbins) • 2014 (Rain)
Date de parution : 10 novembre 2017
Distribution : Outhere Distribution France

3 DVD [DIGISTACK]
Référence
: BAC613
Code-barre : 3760115306134
Durée : 289 min.
Orphée et Eurydice : 104 min.
Rain : 74 min.
Hommage à Jerome Robbins : 111 min.
Image : Couleur, 16/9, NTSC
Son : PCM 2.0, Dolby Digital 5.1
Code région : 0

3 BLU-RAY [DIGISTACK]
Référence : BAC612
Code-barre : 3760115306141
Durée : 289 min.
Orphée et Eurydice : 104 min.
Rain : 74 min.
Hommage à Jerome Robbins : 111 min.
Image : Couleur, 16/9, Full HD
Son : PCM 2.0, DTS HD Master audio 5.1
Code région : A, B, C

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