Puccini : Turandot [VOD]

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Puccini : Turandot

Giacomo Puccini écrivit ce qui devait être son dernier opéra miné par la maladie et par l’âge, à un moment critique de sa vie où il lui semblait que ses propres tourments étaient reflétés par le monde extérieur, titubant, submergé, foudroyé par les vicissitudes de la vie politique européenne. C’est en dépit de ces obstacles qu’il continua à travailler avec constance sur un opéra qu’il n’a malheureusement pas pu mener à son terme. Inspiré d’un poème épique persan du XIIe siècle, Turandot donna l’occasion au compositeur de s’immerger dans un nouvel univers sonore et dramaturgique. Avec elle, il put mettre de côté l’hyper-réalisme et l’ancrage contemporain qui avaient marqué ses créations de jeunesse et se laissa séduire au contraire par l’exotisme et l’érotisme, ainsi qu’aux mystères permis par l’éloignement géographique et chronologique – évolution à l’image de celle de la princesse chinoise, apparemment incapable d’aimer mais qui finalement sut elle aussi s’abandonner aux promesses délicieuses de son prétendant anonyme.

Après vingt ans d’absence, la Turandot de Puccini remonte sur les planches du Teatro Real dans une nouvelle production imaginée par Robert Wilson. Ce metteur en scène, probablement l’un des plus grands de notre époque, n’était pas revenu à Puccini depuis sa très célèbre Madama Butterfly, créée à Paris en 1993. Cette nouvelle rencontre entre l’imagerie puissante typique du travail de Wilson et la musique évocatoire de Puccini ne pouvait que faire date. Servie par une distribution de premier ordre, dominée par Irene Theorin, Gregory Kunde et Yolanda Auyanet, et dirigée par le directeur musical associé du Teatro Real Nicola Luisotti, elle a déjà remporté tous les suffrages.

Distribution

Puccini : Turandot [VOD]

‘Dramma lirico’ en trois actes et cinq scènes
Livret Giuseppe Adami et Renato Simoni
d’après la pièce Turandot de Carlo Gozzi

La Principessa Turandot Irene Theorin
Imperatore Altoum Raúl Giménez
Timur Andrea Mastroni
Liù Yolanda Auyanet
Il Principe Ignoto (Calaf) Gregory Kunde
Ping Joan Martín-Royo
Pang Vicenç Esteve
Pong Juan Antonio Sanabria
Un Mandarino Gerardo Bullón

Orchestre et Choeur du Teatro Real
Choeur d’enfants de la Jorcam
Direction musicale Nicola Luisotti

Mise en scène, Scénographie et Lumières Robert Wilson
Assistant à la mise en scène Nicola Panzer
Assistante à la scénographie Stephanie Engeln
Costumes Jacques Reynaud
Assistant aux lumières John Torres
Coiffure et maquillage Manuela Halligan
Vidéo Tomek Jeziorski
Dramaturgie José Enrique Macián
Chef de choeur Andrés Máspero

Une nouvelle production du Teatro Real, en coproduction avec l’Opéra national de Paris, The Canadian Opera Company of Toronto, l’Opéra national de Lituanie et The Houston Grand Opera

Presse

‘Gregory Kunde fait entendre après 40 ans de carrière un timbre quasi inaltéré et semble avoir gagné en puissance. Non seulement son chant reste toujours sobre et élégant (sans doute un héritage de sa longue fréquentation du répertoire belcantiste), mais toutes les difficultés du rôle – aigus triomphants, longueur du souffle, endurance (le chanteur arrive dans un état de fraîcheur étonnant avant d’entamer le terrifiant duo final) sont déjouées avec une grande maîtrise et une apparente facilité : le ténor reçoit au rideau final une spectaculaire ovation.’ – ÔLYRIX

‘‘cette production est une vraie réussite’’ – FORUMOPÉRA

‘‘La vision de Robert Wilson cristallise en chaque rôle une âme prisonnière de mimiques et de gestes « autorisés », comme en perpétuelle représentation pour éviter d’évacuer un for trop sensible. Elle épouse l’ordre réglé de la société érigée par l’Empereur et la princesse, où le sort de chacun est scellé d’avance. Or, c’est la plus-value du langage lumineux, la communication par le corps et les sinuosités de la voix qui défient cette coque normée du semblant.’’ – OPERAONLINE

       
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